Rabais attractif en magasin de déstockage En banlieue parisienne se trouve un des terrains de chasse favoris des passionnés de mode. Les marques y coulent leurs invendus de l’an passé. Beaucoup se laissent tenter par les rabais attractifs. La vue des prix barrés pousse à acheter davantage, même des vêtements qui risquent parfois de ne jamais être portés. Les outlet stores attirent de nombreux consommateurs frappés par la crise. Marques avenue, usine centers, la vallée village… ils sont aujourd’hui une trentaine en France à liquider les stocks invendus des marques et des grands couturiers. Le concept de la outlet veut que le prix d’un vêtement coûte au moins 30% moins cher que le prix affiché lors de la saison passée. Mais la face cachée des étiquettes n’est pas toujours belle à voir. Afin de gonfler leurs profits, certaines marques ont mis au point des arnaques redoutables.
Prix barrés purement fictifs Une simple griffe suffit pour attirer le consommateur bien que le tissu soit de moyen de gamme. Le comble, c’est que l’étiquette affiche un prix barré censé correspondre au prix pratiqué l’an dernier. Le rabais est donc totalement fictif. Dans les centres de déstockage, de nombreuses zones d’ombres entourent ces prix barrés. Ces prix de référence fantaisistes n’étonnent pas un avocat, car la réglementation en matière d’étiquetage n’est pas assez stricte. La loi permet aux revendeurs d’afficher comme prix de référence, un prix pratiqué dans les 3 dernières années. Mais une autre fraude se répand dans les centres de déstockage.
Vente de contrefaçons en magasin de déstockage Les marques fabriquent des vêtements spécialement destinés aux centres de déstockage. Costumes, pantalons et vestes ont été créés tout au long de l’année pour approvisionner ces magasins. La confection des vêtements s’effectuait avec des tissus bas de gamme. Les outlet-stores les font ensuite passer pour des invendus de la dernière saison. Pour alimenter leur rayon, certaines marques n’hésitent pas à fabriquer des contrefaçons de leurs propres vêtements. Chez un couturier américain par exemple, les polos vendus semblent identiques à ceux disponibles en magasin traditionnel, mais en réalité, ce ne sont pas du tout les mêmes. Les magasins en fabriquent eux-mêmes pour éviter une rupture de stock. Le tissu utilisé est de moyen de gamme. Même une marque de marinières, censées être des produits made in France, n’affiche pas leur provenance sur l’étiquette. Contacté par téléphone, le directeur de la marque confirme que certains produits proviennent effectivement de l’étranger.
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