Naissance de l’engouement pour les poules Avoir une poule en ville est ultra-tendance. Cette mode vient des États-Unis où l’agriculture urbaine est très développée. La loi américaine a d’abord interdit l’élevage de poules en ville. Mais des associations conscientes des atouts écologiques des gallinacés se sont unies. Ils ont créé le site « City Chicken Meetup NYC » à destination des propriétaires de poules. Et dans les années 2000, New York, Seattle et Chicago ont fini par changer la loi. Dès lors, les poulaillers ont envahi les roofs-tops. Cet engouement est largement relayé en France. Presses féminines, généralistes, nationales, écolos, les poules urbaines et leurs bienfaits sont partout.



Atouts des poules pour séduire les fermiers urbains Dans une animalerie de la région parisienne, les poules sont considérées comme de vrais animaux de compagnie. Elles pondent 200 œufs par an et recyclent jusqu’à 150 kilos de déchets organiques. Ces atouts sont de plus en plus appréciés des urbains. Il faut tout de même compter 20 euros pour une poule pondeuse et 4 euros pour un poussin. Prix imbattable, joli duvet doré, les poussins se vendent comme des petits pains. Le vente de gallinacés de ce groupe ne cesse de croître. En 2014, elle s’élève à 50 % de plus qu’en 2013. Sachez toutefois qu’une poule vit entre 5 et 10 ans. En acheter une ne s’improvise pas.

Sites de vente de mini-ferme urbaine Les citadins qui veulent devenir des fermiers font l’affaire d’un vendeur de poules sur internet. Ce site propose même des bassecours complètes : volailles et poulaillers. Les acheteurs peuvent choisir leur poule en fonction de leur photo. Une fois que la poule est commandée, il faut s’intéresser au logement. Le site n’oublie pas d’offrir des conseils avisés à tous les fermiers urbains amateurs. Tout est livré un mercredi, le jour des enfants. Le poulailler est designé, c’est-à-dire conçu comme un mobilier de déco pour le jardin. Il faut compter entre 250 et 900 euros pour que votre cocotte de compagnie soit aussi bien lotie.