Le caméléon C’est un véritable roi de la dissimulation. Il peut se cacher dans les branches. Il est aussi capable de se fondre dans les feuillages et disparaître. Il peut être très discret dans son milieu naturel. Il peut prendre la couleur rouge de la terre ou les branches d’arbre. Il a aussi la capacité de se muer en vert et en jaune pour imiter les feuilles.
Les chromatophores Sous la peau, le caméléon possède des cellules appelées chromatophores. Ils sont remplis de pigments. Sous chaque écaille le caméléon possède des milliers de chromatophores. Chacune de ces cellules possède des couleurs en étage qui varient du jaune au rouge ou au brun. Le brun est issu de la même molécule que la mélamine de la peau humaine. Sa concentration définit la couleur de notre peau. Les chromatophores peuvent se contracter pour se concentrer pour répandre leur couleur. En concentrant ses chromatophores, le caméléon peut passer d’une teinte à une autre en jouant sur le niveau de la mélamine.
La couleur verte du caméléon La peau de caméléon ne comporte pas de pigment vert pourtant cette couleur est bien visible. De petits cristaux qui se trouvent dans les chromatophores réfléchissent la lumière. Pour expliquer ce phénomène, la lumière blanche est composée de toutes les couleurs que vous retrouvez lorsque vous observez un arc-en-ciel. Ce sont les couleurs principales qui vont du violet au rouge. À travers un prisme en bloc de verre, la lumière va être déviée en traversant ce bloc. On découvre que la couleur blanche est une addition de plusieurs couleurs. C’est exactement de cette façon que le caméléon se transforme lorsque sa peau se teinte en vert. Il utilise en fait la couleur du prisme : la lumière du jour passe par une cellule cristalline, se fragmente en couleur en frappant par un pigment jaune présent sous sa peau. Les rayons à dominantes bleues rebondissent sur le jaune. Le mélange de la couleur jaune et bleu donne du vert. C’est à partir de cette leçon de la nature que les scientifiques ont mis au point une fibre élastique changeant de couleur quand elle s’allonge. Ils ont envisagé de créer des vêtements qui changeront de couleur en fonction des mouvements.
Le camouflage du poulpe Les scientifiques ont également étudié les systèmes de camouflage d’un autre animal vivant sous l’eau : le poulpe. C’est un animal très discret. Il s’agit d’un mollusque. Étant donné son corps mou, il constitue une proie très appréciée des prédateurs. Il est très vulnérable et son camouflage constitue son seul moyen de défense.Il peut prendre l’apparence de son milieu, aussi bien au niveau de la couleur que de la texture. Lorsque le poulpe se trouve au fond d’un aquarium, il se fond avec la couleur marron du sable et du coquillage. En allant se cacher près d’un rocher, sa couleur vire au marron foncé en quelques secondes. Le camouflage est parfait. D’autres formes de transformation du poulpe Pour leur permettre d’avoir un mimétisme parfait, sur la peau des poulpes et au-dessus des chromatophores se trouvent des papilles. Ce sont des petites pastilles qui vont gonfler ou se dégonfler. Ils vont à la fois imiter la forme des objets qui les entourent, mais ils vont aussi prendre les différentes couleurs.Certains d’entre eux parviennent à imiter l’aspect d’autres animaux. C’est le cas de mimicus thaumoctopus. En changeant de couleur et de forme, il peut prendre l’apparence d’une raie ou même d’un crabe. Une autre espèce de poulpe est quasi transparente, mais elle a le pouvoir de se rendre opaque.
Pour conclure Tous ces animaux inspirent l’homme, mais il n’est pas encore parvenu à imiter leur pouvoir. Nous sommes encore loin de nous rendre invisibles. Le règne animal reste inégalable en matière de camouflage. Ne ratez pas la vidéo.
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