Récemment, un adolescent a été surpris en train de tricher à un championnat national de scrabble ! La nouvelle s’est propagée en un éclair.
Le public a raison de douter. Il y a de plus en plus de cas de tricherie lors des compétitions de scrabble !
Les joueurs sérieux sont unanimes à ce sujet. Ils ont peur des répercussions.
L’éthique partagée du scrabble, comme étant un jeu réglementaire, serait en même temps bafoué.
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Etape 1/3 :
Tirer profit des règles du jeu
Il y a une différence entre tricher et utiliser les règles à son avantage.Au baseball, les joueurs ont le droit de changer de base. Les équipes se servent de fausses tactiques pour leurrer l’adversaire.
Au football américain, les quarts arrières peuvent porter des visières pour dissimuler leurs regards.
Au poker, l’art du bluff est essentiel.
Au scrabble, aucune règle n’interdit de jouer avec des mots qui n’existent pas ! C’est un aspect critique du jeu.
Inventer un mot est complètement légal. Contrairement au jeu d’échec, au jeu de dames, au go et au Monopoly ou à n’importe quel jeu de plateau populaire, duper l’adversaire avec d’autres règles que celles qui ont été établies sont considérées comme tricherie !
La règle des « challenge »
Les joueurs occasionnels se permettent de consulter un dictionnaire. Ceux qui jouent en compétition sont plus stricts.
Ils peuvent contester la légitimité d’un jeu avant que le joueur ne place de nouvelles tuiles. En Amérique du Nord, en Israël et en Nouvelle-Zélande, les parties de scrabble sont régies par la règle du « double challenge ».
Si un jeu est contesté, car un des mots est faux, toutes les tuiles seront retirées. Le joueur fautif perdra son tour. Cette sanction sera donnée au contestateur dans le cas inverse.
Ailleurs dans le monde, le scrabble est régi suivant le « Digle challenge ». Selon cette règle, la première contestation incorrecte n’est pas pénalisée. Les erreurs subséquentes causeront la perte d’un tour.
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Etape 2/3 :
Comment ne pas être contesté ?
Pour réduire le risque d’être contesté, les plus expérimentés ont souvent recours à une pratique appelée « fast-bagging », qui consiste à ajouter rapidement de nouvelles tuiles sur un faux potentiel ! Ceci pour éviter que leurs adversaires fassent une contestation avant la fin du tour…Malheureusement, l’explosion des versions en ligne et mobiles réduit le pourcentage des parties régies sous la règle du« challenge ».
Il est impossible de contrôler les joueurs qui consultent des dictionnaires ou une myriade de générateurs de mots sur la toile.
En effet, chaque forme de scrabble en ligne (les jeux officiels Hasbro, et les imitations telles que « Words With friends » et « Lexulous ») permettent uniquement d’utiliser des mots réels.
Il y a beaucoup à dire à propos des parties contestées. Cela ne récompense pas seulement les joueurs qui ont le meilleur arsenal lexical à leur disposition, mais complique aussi la psychologie du jeu. La perte d’un challenge peut décourager un joueur à refaire un autre dans le même jeu, ce qui laisse la voie libre pour les compétiteurs les plus érudits de tenter plus de faux mots.
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Etape 3/3 :
L’usage de faux mots
Alors que jouer un faux mot (consciemment ou non) peut être une tactique risquée, avoir recours à cette option est aussi indispensable.
À la fin du jeu, il serait impossible de gagner avec seulement des mots valides. Si l’adversaire ne réussit pas à contester l’usage d’un faux mot, la victoire est acquise.Ou alors, le mot considéré comme faux existe dans la liste. Vous n’avez rien à perdre, pourquoi ne pas tenter votre chance ?
Il n’y a pas d’astuces pour distinguer les mots inhabituels vrais des faux. Il faut étudier la liste des mots (spécialement les mots à deux lettres, comprenant la lettre Q, mais pas la lettre U, et les mots courts qui contiennent des lettres rapportant beaucoup de points).
Multiplier les parties de scrabble avec des joueurs expérimentés permettent également d’en savoir plus !
– A voir aussi – Le bluff au poker !