Les différentes sortes de phobies Lés médecins ont prouvé l’existence de trois grandes catégories de phobies :
— l’agoraphobie ou la peur des lieux publics – la phobie sociale, qui est la peur de rougir et de perdre ses moyens.
– la phobie des objets et des animaux. Ce dernier comporte généralement la phobie des serpents, et des araignées. Il existe toutefois des cas à part.
La phobie des objets Certains cas peuvent sortir de l’ordinaire. La phobie des fruits fait partie de l’un de ces cas. Dans cette situation de phobie, la personne concernée compare les fruits aux insectes qu’elle a en horreur. Elle trouve notamment les fruits horribles, sales, repoussants et de mauvaise odeur. Dès que la personne touche les fruits ou les voit, elle présente des sueurs froides.
Origines des phobies
Les phobies sont généralement inexplicables par les personnes concernées. Vincent Tribou, psychologue spécialiste de l’anxiété livre ses explications sur les phobies. Généralement, les personnes identifient l’origine des phobies sur un traumatisme vécu. Toutefois l’origine est tout à fait différente. Il a été étudié que les personnes mordues par un chien présentent moins de phobies pour les chiens. L’aspect du traumatisme est donc écarté. Toute peur est contrôlée par le cerveau. De ce fait les phobies sont causées par une mauvaise régulation du cerveau. Autrement dit, d’une façon inexpliquée, le cerveau se met un jour à identifier un objet comme dangereux. En réaction, l’individu commence à éviter l’objet. Au fur et à mesure, l’évitement devient un automatisme. Une phobie est donc créée par le sujet lui-même.
Identification dans le cerveau Trois zones sont identifiées dans le fonctionnement de la phobie :La première zone est celle de l’amygdale. L’amygdale fait partie du système limbique. Le système limbique est le système émotionnel du cerveau. Ce dernier s’active par la peur. Il est de ce fait nettement plus en activité chez les personnes phobiques. La deuxième partie est l’hippocampe. L’hippocampe enregistre certains souvenirs du passé. De ce fait, il renvoie ce souvenir au moment où la personne voit une chose qui le rappelle. Les phobies se déclenchent, car le centre de raisonnement ou le cortex frontal ne parvient pas à les maitriser. La personne n’arrive pas à s’empêcher de fuir. De ce fait pour une personne normale, aucune de ces zones ne va s’activer. En revanche pour une personne phobique, ces zones vont s’activer en même temps dès la vue d’un objet entrainant une phobie.
L’agoraphobie Les mêmes cas se présentent pour une agoraphobie. Une personne souffrant d’agoraphobie ne supporte pas sa présence dans un lieu public. Les attaques de paniques sont généralement typiques de l’agoraphobie. Ces attaques sont des crises brutales ou la personne va avoir l’impression de mourir. Cela s’apparent au fait d’un étouffement et d’arrêt cardiaque. Ils ont peur que ça leur arrive dans des endroits éloignés de tous et sans secours possible. La personne a cette sensation de tomber dans un gouffre. Elle estime alors ne pas pouvoir sortir de là. Cela se résume donc sur une peur d’avoir peur.
Traitement des phobies Docteur Pélissolo spécialiste du traitement des phobies livre ses méthodes de guérisons pour les phobiesSelon ses termes : « la crise d’angoisse ou de peur ne tue pas ». L’impression que le cœur s’accélère ou que la tête tourne n’est en fait que des hyper-réactions du corps. De ce fait, pour soigner l’agoraphobie le docteur Pélissolo utilise une technique révolutionnaire. Il s’agit d’un système de réalité virtuelle qui guérit le mal par le mal. Immergée dans un univers comme dans un jeu vidéo, la personne affronte sa phobie. L’intérêt de la thérapie est que la personne peut mettre fin à l’expérience immédiatement. Elle y ressent donc les mêmes angoisses qu’en réalité. L’expérience permet de récréer une illusion qui correspond à la peur de la personne. De ce fait, le cerveau s’habitue petit à petit à sa peur. Entre autres, l’expérience va désapprendre la peur.