L’équipe sort du terrain après une première mi-temps plutôt horrible.

Ils ont péniblement regagné le vestiaire tout en sachant exactement ce qui leur attendait : un entraîneur rouge de colère et qui va sûrement leur crier dessus ! C’est ainsi que se déroule un match de foot américain !

L’entraineur a pourtant adopté une approche différente. Semaine après semaine, il a préféré mettre un accent sur ce que son équipe a fait de bien, et ce, malgré une défaite de 45-17 contre l’équipe adverse.

Le coach était donc déterminé à rester positif.



  1. 1/ Comment faire pour rester positif ?

    Etape 1/3 :

    1/ Comment faire pour rester positif ?


    Après une cruelle défaite pendant les huit premières parties, les joueurs ont montré une grande amélioration et ont fini par marquer 4 points les huit dernières parties. Eh oui ! « L’entraineur est resté positif à chaque situation, même si ce n’était pas facile ». Bref, il ne faut compter que sur ses propres points forts !

    Cette même approche a été utilisée dans le traitement des maladies mentales et de la toxicomanie. Elle aide beaucoup les patients qui ne font que ressasser les conséquences de leurs actes sur leur vie et sur celle des autres.

    Bien que l’approche soit attribuée aux patients toxicomanes et dépressifs ou aux athlètes confrontés à des problèmes qui paraissent insurmontables sur terrain, elle veut surtout dire que si l’on s’efforce de faire sortir le meilleur de soi-même à chaque situation, on obtient toujours un meilleur résultat.

    2/ Guérison et rétablissement : l’épanouissement du patient

    Le saviez-vous ? Cette même approche a longtemps été utilisée chez les toxicomanes se trouvant dans un état critique. Elle a été appliquée surtout pour régler les problèmes de santé mentale.

    Dans la plupart des secteurs médicaux, le fait de trouver un problème de santé pour le régler par la suite est plutôt devenu un business. Cette approche a du sens si le patient définit la bonne santé comme une absence de maladie.

    À l’inverse, elle n’a pas de sens si la personne considère la bonne santé comme quelque chose qui prospère. Il est nécessaire de guérir une maladie dans de nombreuses situations. Le fait est que même si la personne est rétablie, il arrive tout simplement qu’elle passe au point mort.

    Attention ! La psychologie positive n’est pas une pilule, ni des vœux pieux, ni une auto-assistance. Elle est une discipline validée sur les méthodes scientifiques utilisées en médecine.

    Ce domaine de psychologie analyse donc les éléments qui peuvent rendre une personne heureuse. Son objectif est de promouvoir l’épanouissement du patient en intégrant les méthodes efficaces existantes à son traitement, et en incluant des interventions pouvant améliorer son bien-être.

  2. Nouveau style de vie empli de positivisme

    Etape 2/3 :



    Nouveau style de vie empli de positivisme


    En psychologie positive, il existe une intervention simple et efficace parmi les nombreuses pratiques existantes. Cette méthode a été utilisée pour découvrir la conséquence d’une dépression majeure, mais surtout pour favoriser le bonheur du patient et sa satisfaction de vivre.

    On l’appelle les « trois bénédictions ». Dans ce genre d’exercice, on invite les patients à citer trois choses qui se sont bien déroulées dans le centre de désintoxication chaque jour avec les raisons.

    En 15 jours, on a découvert que 94 % de ces patients devenaient moins dépressifs, 92 % étaient plus heureux et 50 % bénéficiaient d’un soulagement des symptômes. Bien entendu, cette approche se compare très avantageusement aux médicaments antidépresseurs et à la psychothérapie.

    L’approche du « meilleur de soi-même » est aussi un autre booster de bonheur assuré. Elle invite les patients à décrire le meilleur d’eux-mêmes dans un avenir proche ou lointain 20 min par jour, et ce, pendant 3 jours.

    Voici comment cela fonctionne : « Imaginez que dans 10 ans, vous allez vous réveiller en réalisant que votre vie est parfaite à tout point de vue. Inutile de savoir comment vous êtes arrivé à ce stade. Pas besoin de penser à ce que vous faites, à la personne qui partage cette nouvelle vie avec vous, ni à l’endroit où vous vous trouvez.

    Décrivez seulement quelque chose qui raconte que votre vie sera parfaite, que vous serez parfait et que tout sera parfait. En commençant par cette approche, vous allez découvrir que vous serez petit à petit motivé, optimiste et positif à l’idée de concrétiser ce rêve ! »

    Vous allez sûrement remarquer que ces deux méthodes scientifiques semblent modérées, dès que voyez à quel point elles sont faciles à appliquer. Elles sont simples, abordables et inoffensives !

    Ces méthodes sont des moyens de guérison que la vie propose gratuitement à chaque personne. Qui dit guérison dit abstinence ! Le rétablissement est donc une expérience beaucoup plus enrichissante que la sobriété.

    Il implique un nouveau style de vie empli de positivisme, d’engagement, de relations, de sens, de croissance personnelle et de succès.

  3. Trouble de stress post-traumatique

    Etape 3/3 :

    Trouble de stress post-traumatique


    Une personne souffrant d’un trouble de stress post-traumatique était sur sa quatrième étape de traitement de la toxicomanie.

    Elle avait également un trouble de dépression majeur et un épisode d’anxiété généralisée avec une dépendance à l’alcool.

    Cette patiente avait suivi une thérapie pendant des années. Elle s’était désintoxiquée trois fois hors du centre de désintoxication. Le sujet « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? » était sa principale préoccupation, mais elle était prête à recevoir de la visite malgré tout.

    Un thérapeute commença alors à exposer à la patiente l’approche de la psychologie positive et lui demanda de décrire le meilleur d’elle-même.

    Le concept était tellement étranger à cette dernière que le spécialiste a dû expliquer le processus avec un peu de persuasion et une introduction positive. Après quelques explications, la patiente a enfin accepté de parler du meilleur d’elle-même.

    En moins de 2 min, la patiente a adopté une meilleure posture. Ensuite, le froncement de sourcils sur son visage était remplacé par un sourire. Elle semblait vivante et légère. À travers son histoire, on peut remarquer que derrière cette alcoolique avec un trouble de stress post-traumatique, se cachait une personne courageuse, qui aime apprendre et qui a une profonde appréciation de la beauté.

    Il est impossible d’ignorer les approches positives si vous espérez relever des défis. Vous ne pouvez pas non plus prétendre que tout va pour le mieux tout le temps ! Eh oui !

    Il faut déterminer et pallier les faiblesses. Vous obtiendrez un meilleur résultat si vous commencez à être positif, quitte à ce que vous considériez les faiblesses comme des choses sans importance …

    – A voir aussi –L’importance d’avoir des pensées positives !