On est souvent attiré par une personne qui nous ressemble beaucoup, ayant un niveau d’éducation similaire au notre, et peut être même ayant des caractéristiques physiques proches des nôtres !
Une étude réalisée sur des dizaines de milliers de couples mariés a montré que ce phénomène n’est vraiment pas dû au hasard !
Nous n’épousons pas une personne bien éduquée uniquement parce que nous fréquentons des gens du même niveau d’éducation, mais parce que nous sommes activement à sa recherche.
La citation « Qui se ressemble s’assemble » est inscrite dans nos gènes !
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Etape 1/3 :
Etudes scientifiques
Des chercheurs ont utilisé des bases de données contenant des informations sur les traits physiques et génétiques humains. Ils se sont basés sur les marqueurs génétiques d’une personne pour des caractéristiques physiques, comme la taille et l’Indice de Masse Corporelle (IMC).
Le but étant surtout de prévoir la taille et l’IMC idéal de leur partenaire.Donc, si, par exemple, les traits génétiques sous-jacents montrent qu’un individu est grand, son partenaire devrait également être grand. Ensuite, les chercheurs ont comparé la taille réelle de leur partenaire avec la taille prévue.
Lorsque les scientifiques ont effectué ces calculs sur plus de 24 000 paires de couples européens, ils ont découvert qu’il existait une forte corrélation statistique entre les marqueurs génétiques de taille de ces personnes et la taille réelle de leur partenaire !
Ils ont trouvé une corrélation statistique importante, mais plus faible, entre les gènes liés à l’IMC de ces personnes et l’IMC réel de leurs partenaires.
Puis l’équipe a déclaré que les gens avaient volontairement choisi des partenaires possédant un phénotype proche du leur.
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Etape 2/3 :
Accouplement assortatif
Chez les humains, ce phénomène est une forme de « sélection sexuelle » dans laquelle des individus présentant des traits physiques similaires se mettent souvent en couple.Les merles bleus de l’Est de couleur vive choisissent, par exemple, des partenaires aussi vives qu’eux alors que les merles bleus aux couleurs plus fades ont tendance à rester entre eux !
Cet accouplement assortatif renforce le lien au sein des familles.
Il permet à la progéniture de mieux survivre, à partir du moment où les critères de sélection comme une taille plus grande restent bénéfiques. La taille plus grande pourrait en effet aider les mâles à conquérir ou à défendre leur compagne !
7 780 couples ont fait l’objet d’une étude, et les chercheurs ont trouvé un autre « accouplement assortatif », celui des études.
Ils ont découvert qu’il y a une corrélation élevée entre les études faites par les individus dans un couple.
Selon notre chercheur, ce résultat ne signifie pas que ces gens se sont basés sur la durée des études pour choisir leurs partenaires, mais que ces individus cherchent des partenaires ayant des intérêts similaires, souvent associés au niveau de l’éducation.
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Etape 3/3 :
ADN amoureux
Le choix du partenaire « affecte beaucoup l’architecture génomique des traits chez les êtres humains ».L’accouplement assortatif augmente les chances qu’un trait particulier soit transmis aux descendants. Ce phénomène est très important, notamment pour les modèles génétiques qui prévoient qu’un certain trait sera probablement hérité par les membres de la famille.
Il peut s’agir d’une caractéristique physique, comme la taille, ou une maladie, telle que la schizophrénie ou le cancer.
L’étape suivante serait d’utiliser une nouvelle méthode qui consiste à comprendre pourquoi les conjoints ont beaucoup de points communs, que cela soit dans les comportements comme pour le quotient intellectuel.
Une nouvelle recherche a révélé que les êtres humains atteints d’autisme, de maladie mentale et de trouble du déficit de l’attention ont tendance à se marier entre eux.
Notre spécialiste a également ajouté que cette nouvelle recherche peut être exploitée si ces choix sont aussi enracinés dans l’ADN !
– A voir aussi : >> Choisir la bonne personne.