De la bière soft De la bière au vin, en passant par les apéritifs, des versions sans alcool se développent de plus en plus sur le marché. Selon la réglementation française, une boisson non alcoolisée ne doit pas contenir plus de 1,2° d’alcool. La bière version soft est arrivée en France dans les années 80. Mais en 30ans, les brasseurs ont largement amélioré leur produit. Grâce à une fermentation lente et à basse température, les arômes se développent, mais pas l’alcool. Le goût et le parfum restent identiques à une bière alcoolisée. Côté prix, les deux versions de bière sont proposées au même tarif.
Du vin désalcoolisé de Bruno Maret Mais aujourd’hui, il y a encore plus bluffant : du vin sans alcool. Ce type de vin a droit aux mêmes égards qu’au vin classique. La demande devient de plus en plus présente notamment par les femmes enceintes, les conducteurs, les entreprises où l’alcool est interdit. C’est à la suite d’une soirée arrosée que l’idée du vin sans alcool est née. Depuis bientôt 10 ans, deux vins rouges, un vin blanc et un vin rosé n’affichent que 0,3° alors qu’un vin classique tourne autour de 12°. Ces vins sont vinifiés naturellement pendant 6 à 8 mois. Un procédé naturel datant de 1908 permet de désalcooliser le vin. Il consiste en fait à refroidir cette boisson à une température inférieure à 30°. Naturellement, l’alcool, l’élément le plus léger dans le vin, remonte en surface. L’alcool est donc retiré par le haut tandis que le vin est récupéré par le bas. Cette technique garde toutes les propriétés du vin grâce à l’utilisation du froid. Les polyphénols et les antioxydants sont donc bien conservés. Mais, pour obtenir un très bon résultat, il faut un vin de très bonne qualité. Un vin bas de gamme risque de se transformer en boisson imbuvable. Coûtant 6 € la bouteille, le vin soft se consomme à table et peut s’utiliser en cuisine pour le relever le goût des recettes.
Du champagne sans alcool Même le champagne existe en version soft. Sa couleur est comparable à celle du champagne classique. Sa naissance de ce pétillant sans alcool est due à Rémi Rossano et son associé. A la base, ce champagne n’est pas une version désalcoolisée, mais plutôt une boisson qui n’a jamais fermenté. La recette est élaborée à base de moût de raisin rouge et blanc. Cette préparation est immédiatement gazéifiée sans passer par une fermentation, d’où l’absence d’alcool. Par ailleurs, ce champagne a l’avantage de ne contenir que 38 kcal, contre 100 pour une flûte habituelle. Ce pétillant sans alcool coûte environ 14 € la bouteille, soit moitié moins cher qu’un champagne classique. Il peut donc se consommer sans modération.
Des cocktails bluffants Dans un bar parisien, on n’a pas besoin d’alcool pour que la fête soit plus folle. Christophe Sichanh, barman, a une astuce ingénieuse pour vous permettre de savourer le goût des alcools forts, sans aucune goutte d’alcool. Pour un mojito, il remplace le rhum et le sucre de canne par du sirop de mojito. Ce sirop a le goût de ce cocktail légendaire, mais il est fabriqué à base de sucre de canne et de citron vert. Il existe aussi la saveur tequila, gin, sangria, ou encore pina colada.Grâce à ces boissons, vous pouvez souffler dans le ballon d’éthylotest sans aucune appréhension.
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