Cuisiner avec des produits bon marché et pas très nobles, c’est possible. D’ailleurs, c’est la nouvelle tendance qui nous vient tout droit d’Italie. La cucina povera a fait du succès aux Etats-Unis et démarque aujourd’hui en France. Dans cette vidéo, Faustine Bollaert vous livre les secrets pour se régaler grâce à la cucina povera. Signifiant littéralement cuisine des pauvres, cette technique de cuisson née dans le sud de l’Italie présente plusieurs avantages. La cucina povera permet de faire des plats gastronomiques, équilibrés et riches en protéines à partir d’ingrédients ultra-simples. Regardez !



Cucina povera, une cuisine qui séduit Des légumes biscornus, des herbes inconnues, le Sud de l’Italie est un vrai terroir. Des ingrédients a priori qui n’ont rien de ragoûtant ni de noble, pourtant, ils peuvent se transformer en plats gastronomiques dignes d’une cuisine 3 étoiles. Les aliments ordinaires et bon marché sont souvent réservés aux couches sociales populaires. Aujourd’hui, sublimés, ils sont à l’honneur sur la table d’un palace. Cette tendance a un nom : la cucina povera qui signifie littéralement la cuisine pauvre. Très en vogue aux Etats-Unis, elle débarque en France grâce à Nicolas Cardon. Cet épicier restaurateur italien maîtrise le concept à la perfection. En cucina povera, la viande est remplacée par du haricot. Cette astuce permet d’avoir la même quantité de protéines dans une assiette.

Immersion dans les origines de la cucina povera. La cucina povera est une cuisine à base de légumes frais et secs. Elle est pratiquée à l’origine par les paysans jusque dans les années 50. Le but était de trouver des substituts à la viande, ingrédient beaucoup trop cher. Seul le porc était accessible. Et côté poisson, les assiettes contenaient uniquement de la morue dont le prix reste imbattable jusqu’à aujourd’hui, 7 euros le kilo. Peu d’ingrédients, c’est l’une des particularités de cette cuisine : de l’ail, des oignons, des flageolets, du persil, des pois chiches, du persil, des noix, de la morue et c’est tout. Un repas pour une dizaine de personnes revient à seulement 35 euros. Pour se lancer dans la cucina povera, vous n’avez pas besoin de courir le risque. Aujourd’hui, il existe des cours spécialisés.



Recette de minestra de pasta e cicci Faire du bon avec du peu, c’est le concept même de la cucina povera. Cette cuisine simple, typique est équilibré peut s’apprendre dans des ateliers. Tout commence par la préparation de la minestra de pasta e cicci ou soupe de pâtes aux pois chiches. A priori, ce plat n’a rien de glamour. En effet, personne n’a eu l’idée de mélanger du féculent avec des pâtes. En réalité, cette association fait office de protéines dans l’organisme. S’agissant de la préparation de la recette, vous préparez un bouillon de légumes avec ce que vous avez dans votre réfrigérateur. Ensuite, faites revenir l’oignon à l’huile d’olive. Puis versez les pâtes dans la poêle et arrosez-les peu à peu avec le bouillon jusqu’à cuisson complète. Pour finir, ajoutez les pois chiches. Ce plat équilibré vaut seulement 1 euro par personne. En ce qui concerne le cours, comptez 30 euros par personne.

Repas complet en cucina povera Pour épater vos invités avec la cucina povera, prévoyez au menu de la morue à l’ail et au persil servie avec des pois chiches. En dessert, préparez un gâteau de châtaignes ou casta niaco. Pour le plat, commencer par dessaler la morue à l’eau claire. Ensuite, vous la déposez simplement dans un plat. Vous l’arrosez de vin blanc et parsemez de persil et de l’ail finement ciselés. Enfin, versez un bon filet d’huile d’olive avant d’enfourner pour 20 minutes. En ce qui concerne le dessert, mouillez 500 grammes de farine de châtaignes avec un demi-litre d’eau. Rajoutez-y des noix, et c’est tout, ni beurre ni sucre. Avant d’enfourner le gâteau, parsemez-le de romarin. Comptez 30 minutes de cuisson. Vos invités en seront conquis !