Un apéro dînatoire en vue ? Envie de le réussir à tout prix en épatant vos convives ? Et si vous leur proposez une coupe d’Europe de saucissons ? Dans cette vidéo, Yannick Hornais, journaliste culinaire, vous donne ses conseils pour servir les bonnes charcuteries à l’apéro. La France et l’Italie, mais aussi la Belgique et l’Espagne possèdent leur propre saucisson. Entre saucisson sec français, ventrincina italienne, salami dinde belge et lomo espagnol, qui remportera cette coupe d’Europe de saucissons ? Le résultat en vidéo… regardez !



  1. Etape 1 : Le saucisson sec f…

     

  2. Etape 2 : La ventricina, ce…

     

  3. Etape 3 : La ventricina en b…

     

  4. Etape 4 : Le salami de dinde…

     

  5. Etape 5 : Le lomo espagnol

     

Le saucisson sec français En France, à l’heure de l’apéro, le saucisson sec est incontournable. Cette salaison de porc affiche environ 500 calories pour 100g et coûte une quinzaine d’euros le kilo. A priori, les Français ne sont pas près de troquer le saucisson sec pour autre chose. De l’autre côté nos frontières, chez nos voisins européens, de drôles de saucissons ont aussi leurs avantages et sont à découvrir. Ventricina italienne, lomo espagnole ou encore salami de dinde en Belgique, ce sont autant de salaison qui donnent envie de varier le plaisir. Pour nous guider, nous avons demandé à Yannick Hornais, journaliste culinaire, de goûter ces spécialités et d’élire son coup de cœur.

La ventricina, ce saucisson rouge italien Dans son épicerie italienne, Gilberto d’Anninzio propose des salaisons typiques de son pays comme la ventricina. Il s’agit en fait d’une salaison à mi-chemin entre le saucisson pimenté et le jambon cru. Ce saucisson en forme de gourde vient des Abruzzes, au cœur de l’Italie. La ventricina renferme essentiellement la partie noble du cochon, c’est-à-dire la cuisse, l’épaule et la pancetta ou la poitrine. Visuellement, la ventricina a un aspect assez particulier. Les morceaux de viande et la graisse qui représente 30 % se distinguent nettement. Ce saucisson se caractérise également par son enveloppe inhabituelle. Elle est faite à base de vessie. Traditionnellement, c’est avec cet organe que les charcuteries sont formées. En ce qui concerne sa couleur rouge, elle vient du poivron séché et poudré avant d’être incorporé lors de la salaison. En fonction de l’artisan charcutier, la ventricina peut renfermer du romarin, du poivre blanc ou du poivre noir et quelques fois des légumes et des aromates. Cette salaison est affinée pendant 3 à 4 mois et se consomme entre mai et septembre.



La ventricina en bouche A table, la ventricina se coupe de façon atypique. Cette découpe aura un impact sur son goût. En effet, cette salaison est l’une des rares charcuteries qui ne se coupe pas fines. En effet, elle est très peu affinée, car ses morceaux sont assez gros et non hachés très fin. Il est donc impossible de le couper fin parce qu’il ne tiendra pas. Sur le plan nutritif, la ventricina affiche 350 kcal pour 300 g. A priori, c’est plus light que notre saucisson national. Seulement l’épaisseur des tranches pousse à en manger beaucoup plus. Aussi, alors rien n’assure qu’au final on y gagne en calories. La ventricina se déguste sur un simple morceau de pain pour ne pas en dénaturer le goût. D’après Yannick Hornez, la cette salaison a tout pour plaire aux Français : le moelleux, le goût légèrement pimenté et la couleur. De plus, elle n’est ni grasse ni pâteuse. Néanmoins, cette salaison noble au goût exceptionnel est vendue 35 euros le kilo. Le double de notre saucisson sec.

Le salami de dinde typique de la Belgique Depuis les années 1970, une société belge à quelques kilomètres de Roubaix fabrique des salaisons très particulières. Son responsable marketing Stéphane Haegeman explique que leur entreprise est en fait, le pionnier de la fabrication de charcuterie à base de volailles. En effet, cette entreprise a inventé le salami de dinde, un saucisson bien rouge alors que la volaille est une viande blanche. Pour fabriquer cette charcuterie atypique, seule la viande rouge de la dinde est utilisée. Elle est en fait puisée dans les cuisses qui sont découpées puis hachées dans un moulin et versées dans un boyau. La viande est également mélangée avec des épices. Cette spécialité est ensuite cuite dans un four puis dans l’enfumoir afin de relever le vrai goût fumé comme un salami. En dernier lieu, le salami de dinde est mis sous vide et emballé pour partir en rayon. Cette salaison belge coûte 10 euros le kilo, le moins cher de nos saucissons européens. En plus, elle a l’avantage d’avoir une faible teneur en graisses, contrairement à un salami de porc. Le salami de dinde affiche 200 kcal pour 100grs.

Le lomo espagnol Pour réussir un apéro typiquement espagnol, il faut servir des salaisons espagnoles, notamment le lomo. Il a la particularité d’être moins gras à la différence des autres charcuteries. Le lomo se fabrique à partir de filet mignon mariné. La marinade se compose de plusieurs condiments : huile d’olive, ail, origan et une épice appelée pimentons. Cette épice est en fait une sorte de paprika qui donnera au lomo sa couleur rouge. Cette charcuterie de bœuf ne compte que 150 kcal aux 100grs, le moins calorique de nos saucissons européens. Pour 1kilo de lomo, il faut compter une vingtaine d’euros. Sa dégustation est très simple. Visuellement, ce saucisson a l’aspect et le goût de bacon. Seulement, Yannick Hornez, notre journaliste culinaire et testeur, le trouve un peu fade et peu court en bouche.Seulement, les saucissons européens ont tous leurs spécificités et méritent d’être découverts.

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