Du vrai cuir à moindre coût Le must des vêtements en cuir reste le perfecto. Un fabricant parisien le fait avec des peaux d’agneau. La matière a été patinée à la main. La veste vaut environ 190 euros. Si le fabricant parvient à produire ce vêtement à ce prix, c’est que la mode du cuir vieilli permet d’utiliser des peaux de qualité moyenne. Certaines vestes encore moins chères sont fabriquées à partir de reste de peaux. Il est important de savoir de quel animal provient le cuir, car l’espèce détermine une grande partie du prix. En effet, l’agneau coûte 80 euros du mètre tandis que le veau est à 50 euros du mètre. Le porc est le moins cher, car ne coûte que 30 euros du mètre.



Etiquette rigoureuse du cuir Les différences de qualité du cuir nécessitent un étiquetage très précis. Pour guider le client, la direction des fraudes a renforcé les lois de contrôle. En plus d’être obligatoires, les étiquettes doivent contenir un certain nombre d’informations. Mention y est faite de la partie du cuir utilisée qui peut être soit du cuir soit de la croute de cuir. Parmi les informations que doit renfermer l’étiquette compte la finition. Il en est de même de l’animal à l’origine du cuir. Doivent apparaître aussi le fabricant et le pays de fabrication. Toutefois, la mention du mot cuir est interdite s’il s’agit de synthétique afin d’éviter toute confusion. Il n’est plus possible d’utiliser le mot similicuir.

Imitation parfaite du cuir Bien que sa mention soit interdite, le similicuir se trouve partout. Cette matière est omniprésente dans l’automobile, l’ameublement, la maroquinerie et surtout dans les vêtements grâce à des prix très séduisants. Pour imiter parfaitement le cuir, le simili commence par une préparation des couleurs qui servira à fabriquer un tissu enduit. Une fois coloré, le mélange chimique est raffiné. Cette pâte sera étalée sur du papier comme une crêpe afin de former le tissu. Cette opération est appelée enduction. Pour une imitation presque parfaite, le produit passe par une étape de grainage. Comme un gaufrier, la machine chauffe le tissu et lui donne du relief. En dernier lieu vient le démoulage en séparant la partie enduite du papier. Cette fabrication minutieuse permet d’obtenir tout type de simili. Contrairement au véritable cuir, cette matière est lavable en machine.